Quand on fait une demande, c’est que l’on ressent un besoin de quelque chose : une explication, un objet, une idée, un concept, un projet, une émotion, une attitude, une nouveauté, une clarification, une réalisation…
Cela traduit une intention. On pourrait appeler cela : désir, but, envie, objectif, prière, volonté, vœu, aspiration, souhait, ambition…
On aimerait aller vers… ou on souhaite que quelque chose vienne à soi. En tout cas, on aspire à ce qu’il y ait nouveauté par rapport à l’état présent, à ce que l’on perçoit de l’état présent. On demande un changement.
Quand on demande, on est entendu.
L’univers ne peut pas ne pas nous entendre.
Nous formulons notre demande.
Nous sommes responsable de cette demande dans toutes ses dimensions : clarté, précision, finalité
L’univers va nous répondre, immanquablement.
A la dimension exacte de notre appel, l’univers nous répond.
L’interlocuteur qui nous apporte les éléments de réponse s’appelle la nature. La nature est l’intelligence dont la responsabilité est la forme.
Nous exprimons notre demande, nous souhaitons que quelque chose prenne forme, la nature entend notre appel et nous donne les éléments de forme qui répondent à notre demande. Exactement.
A nous d’être présent aux éléments de réponse (confiance et certitude), de les reconnaître (attention), de les accueillir (gratitude), d’en tenir compte (reconnaissance), d’agir en conséquence (cohérence).
Cela ne veut pas dire que l’on doit absolument obéir à ce qui nous est proposé. Les réponses nous instruisent sur le degré de précision et de clarté de notre demande, sur l’adéquation de notre demande à ce que nous souhaitons vivre. Les réponses nous invitent dans le sens : si tu es d’accord, voilà les éléments du sens de ton action. Si tu n’es pas d’accord, modifie ta demande en conséquence.
Il n’y a aucun jugement dans les réponses données, aucune évaluation. La notion de jugement nous est propre.
Texte de Machaelle Wright
Traduction François Deporte